Netflix, Sud Ouest, Meta... L'actu médias et réseaux sociaux (7-14 mai)
Chaque semaine, la rédaction vous propose une plongée dans l'actualité bouillonnante des réseaux sociaux et des médias. Au menu : la guerre est déclarée entre Rachida Dati et Radio France, Netflix change tout, Sud Ouest dans de mauvais draps, CMA Média poursuit sa razzia et Meta menace de quitter le Nigeria.
Je m'abonne
Polémique à Radio France après l'intervention de Rachida Dati
Invitée sur France Inter mercredi 7 mai, la ministre de la culture Rachida Dati a déclenché une vive polémique en critiquant les audiences de l'audiovisuel public, qu'elle estime désormais limitées aux "CSP+" et à un public "plus âgé". "Ça devient un club", a-t-elle lancé à l'antenne, visant directement la présidente de Radio France, Sibyle Veil, qu'elle accuse de caricaturer la réforme de la gouvernance de l'audiovisuel public comme une initiative d'extrême droite.
Pourtant, les données semblent contredire au moins partiellement les déclarations de la ministre. Selon Médiamétrie, Radio France enregistre depuis dix ans une progression de son audience jeune : +130 000 auditeurs chez les moins de 25 ans pour France Inter, +150 000 pour Franceinfo, et +120 000 pour France Culture. Le syndicat SNJ a rappelé de son côté que "un million de paires d'oreilles de moins de 35 ans" écoutent chaque jour France Inter. Les syndicats de l'audiovisuel public, notamment le SNJ et la SNJ-CGT, ont dénoncé une tentative de discréditer des antennes pourtant en croissance. Ils rappellent également que les réseaux locaux de Radio France et France TV (comme France Bleu / Ici et France 3 régions) continuent d'assurer une couverture du territoire, malgré une baisse continue des moyens.
Cette passe d'armes intervient dans un climat déjà tendu autour de la réforme de l'audiovisuel public, que Rachida Dati veut faire adopter avant l'été. Prévue par une proposition de loi d'initiative sénatoriale, cette réforme vise à créer une holding chapeautant Radio France, France TV, France Médias Monde et l'INA. Mais elle reste bloquée au Parlement, faute d'inscription à l'ordre du jour. Sibyle Veil avait estimé dans Le Figaro le 28 avril que cette fusion entraînerait un "surcoût important", mettant en péril les offres existantes. La ministre espère un vote en juin, mais fait face à une résistance syndicale forte, illustrée par deux jours de grève les 31 mars et 1er avril. Tandis que Rachida Dati assure ne pas chercher le conflit, les échanges semblent tendus avec Sibyle Veil... Y compris hors antenne.
Source : Le Monde

Netflix, Spotify... Les plateformes révolutionnent leur interface pour retenir leurs utilisateurs
Netflix a dévoilé mercredi 7 mai sa première refonte majeure de l'écran d'accueil pour téléviseurs depuis 2013, un tournant stratégique baptisé "Eclipse". L'objectif est de simplifier l'expérience utilisateur et stimuler la consommation de contenus. Cette nouvelle interface, qui sera déployée progressivement, abandonne les rangées infinies de vignettes au profit d'un design supposément plus épuré, animé et interactif. Désormais, lorsqu'un utilisateur survole un titre, celui-ci s'agrandit pour afficher des badges ("Oscar nominee", "Highly rewatched", etc.) et lancer une bande-annonce automatique. Une barre de navigation visible en haut de l'écran remplace le menu latéral, tandis que les recommandations sont ajustées en temps réel selon les recherches récentes, un changement majeur par rapport à l'ancienne latence d'un jour. Netflix, qui comptait 30 millions d'abonnés lors de sa dernière refonte, en revendique aujourd'hui plus de 300 millions. Or, selon la plateforme, 70 % de la consommation se fait sur TV, et la moitié des utilisateurs ne savent pas exactement quoi regarder. Le nouveau design veut donc aider cette frange à découvrir du contenu plus efficacement, tout en mettant en avant le streaming en direct (sport, événements, etc).
De son côté, Spotify a annoncé mardi 6 mai l'introduction d'un indicateur de popularité sur chaque épisode de podcast, audio comme vidéo. Ainsi, le nombre de "lectures" (ou plays) sera désormais affiché pour les utilisateurs comme pour les créateurs, sur toutes les pages de l'app. Outre son intérêt informatif, cette mesure vise à stimuler la curiosité des auditeurs et permettre aux podcasteurs d'évaluer plus finement leurs performances. L'annonce s'accompagne de résultats financiers solides. Au 1er trimestre 2025, Spotify a gagné 5 millions d'abonnés premium, atteignant 268 millions, soit sa meilleure progression sur un premier trimestre depuis 2020.
Dans ces projets de refonte de leurs interfaces, les deux plateformes tentent de valoriser l'engagement, pour capter un public de plus en plus volatile. En misant sur le dynamisme et la personnalisation, Netflix et Spotify cherchent à se démarquer dans un paysage numérique saturé, où l'ergonomie est devenu un facteur clé de fidélisation.
Source : New York Times et Tech Crunch

Sud Ouest en quête de liquidités sur fond de tensions internes
Le quotidien Sud Ouest, fondé en 1944 et pilier de la presse régionale française, traverse une passe financière délicate. En 2024, le journal bordelais a enregistré un déficit d'exploitation de 6 millions d'euros, nécessitant un recours à un prêt bancaire pour préserver sa trésorerie. Un accord a été conclu avec un pool de trois banques, dont Bpifrance, portant sur un montant de 4,95 millions d'euros. Ce financement est conditionné à trois garanties : la caution solidaire du groupe Sud Ouest (maison mère du quotidien, propriétaire aussi de La Charente Libre, TV7, La République des Pyrénées...), une hypothèque sur les terrains de l'imprimerie située quai de Brazza à Bordeaux, et la réduction du découvert autorisé du groupe, de 6 à 3 millions d'euros.
La situation financière contrastée entre le journal, déficitaire, et sa maison mère, plus stable, révèle les fragilités structurelles de l'entreprise. À la tête de Sud Ouest, Nicolas Sterckx tente de maintenir le cap, tandis que le directeur financier Olivier Holfeld avait déjà alerté en CSE sur la nécessité de refinancement. Sur le plan stratégique, Sud Ouest a récemment été approché à plusieurs reprises. Le président du conseil d'administration, Nemrod Essayan, confirme que des propositions industrielles affluent, sans que la famille actionnaire (composée de plusieurs dizaines d'héritiers) ne souhaite vendre. En 2023 et 2024, des contacts ont été noués avec la filiale médias de la CMA CGM, dirigée par le milliardaire Rodolphe Saadé, sans succès, l'armateur marseillais, après le rachat de La Provence et La Tribune, préférant se tourner vers le secteur audiovisuel, acquérant BFM TV et RMC à Patrick Drahi en 2024. En interne, la gouvernance du groupe reste marquée par des dissensions familiales, un potentiel frein à la mise en oeuvre d'une stratégie pérenne pour le journal.
Source : La Lettre

Des demandes "irréalistes" et des amendes records : Meta menace de se retirer du Nigeria
Bras de fer. La maison mère de Facebook et Instagram, sous le coup de sanctions qu'elle juge excessives, a menacé de suspendre ses services au Nigeria si les autorités ne faisaient pas marche arrière. Relayée vendredi 2 mai par le magazine anglophone Africa Report, l'information fait suite à une série d'amendes infligées à l'entreprise étasunienne par trois agences gouvernementales nigérianes pour des infractions présumées aux lois locales, pour un total de plus de 290 millions de dollars. En juillet 2024, la Federal Competition and Consumer Protection Commission (FCCPC) avait sanctionné Meta à hauteur de 220 millions de dollars pour pratiques anticoncurrentielles. L'Advertising Regulatory Council of Nigeria avait imposé une amende de 37,5 millions de dollars pour publicité non autorisée. Enfin, la Nigerian Data Protection Commission (NDPC) avait infligé une pénalité de 32,8 millions de dollars, accusant Meta de violations des lois sur la vie privée.
Selon Meta, ses tentatives de contester ces décisions devant la Haute Cour d'Abuja ont échoué. La justice nigériane lui a donné jusqu'à fin juin 2025 pour s'acquitter des montants réclamés. Dans ses documents juridiques, Meta estime que certaines exigences du NDPC sont "irréalistes". L'entreprise dénonce notamment l'obligation de demander une autorisation préalable pour tout transfert de données personnelles hors du pays, ou encore la demande de créer un bouton renvoyant à des vidéos éducatives sur les risques liés à la protection des données, en partenariat avec des institutions validées par le gouvernement. Meta, qui possède également WhatsApp (non concerné par cette affaire), affirme que ces exigences reposent sur une interprétation erronée des lois nigérianes. Le directeur de la FCCPC, Adamu Abdullahi, justifie les sanctions par des "pratiques invasives" relevées entre mai 2021 et décembre 2023, sans donner davantage de détails. Facebook reste la plateforme sociale la plus utilisée au Nigeria, avec des dizaines de millions d'utilisateurs quotidiens, incluant de nombreuses petites entreprises.
Source : BBC

Le Sénat relance les travaux sur le traitement médiatique de la transition écologique
À l'occasion d'un colloque organisé au Sénat par l'association spécialisée dans la représentation des informations environnementales dans les médias français Quota Climat lundi 12 mai, trois sénateurs issus de différents groupes politiques - Christine Lavarde (LR), Simon Uzenat (PS) et Grégory Blanc (DVG) - ont annoncé la création d'un groupe de suivi transpartisan consacré au traitement médiatique des enjeux écologiques. Ce groupe entamera ses travaux en juillet et espère rallier de nouveaux membres d'ici là.
L'objectif est d'identifier les "carences quantitatives et qualitatives" dans la couverture médiatique de la transition écologique. Une démarche similaire avait été engagée par un groupe de députés, coordonné par Stéphane Delautrette (PS), et avait abouti, en novembre 2024, à une proposition de loi. Celle-ci prévoyait notamment de renforcer les pouvoirs de l'Arcom. Mais ce texte n'avait depuis pas été inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale et reste en attente de nouveaux signataires en vue d'une relance en septembre prochain.
Selon Grégory Blanc, le nouveau groupe sénatorial n'a pas vocation à porter une nouvelle initiative législative. Quota Climat privilégie une stratégie d'intégration de ses propositions dans des textes plus susceptibles d'être débattus. Parmi eux figurent le projet de loi issu des États généraux de l'information (dont les concertations interministérielles se poursuivent) ainsi que la proposition de loi sur la réforme de l'audiovisuel public, que la ministre Rachida Dati espère voir reprendre en juin.

Netflix entre dans la course aux shorts avec un fil vertical personnalisé
Netflix a annoncé mercredi 7 mai le lancement d'un nouveau fil de vidéos courtes verticales sur mobile, actuellement en phase de test, et marque l'entrée du géant du streaming (plus de 300 millions d'abonnés dans le monde) sur le terrain des formats courts dominés par TikTok, YouTube Shorts et Instagram Reels. Présenté lors du tout premier événement "produit et technologie" organisé par la plateforme, ce fil vise à capter l'attention d'un public de plus en plus attiré par des formats rapides et interactifs. Disponible dans les semaines à venir sur iOS et Android, la fonctionnalité apparaîtra sous forme d'un onglet sur la page d'accueil de l'application mobile.
Le fil doit permettre aux utilisateurs de faire défiler des extraits courts issus des séries et films originaux de Netflix, sélectionnés à partir de la rubrique "Top picks for you" (Les meilleurs choix du jour pour vous). Il sera possible de lancer immédiatement le programme complet, de l'enregistrer dans sa liste personnelle ou de le partager. Contrairement à une précédente expérimentation en 2021 avec "Fast Laughs", centrée sur des extraits comiques, ce nouveau format se veut plus large et personnalisé.
Outre le fil de vidéos, Netflix a profité de son événement pour dévoiler d'autres nouveautés. On note une refonte de l'interface TV avec des raccourcis repositionnés (recherche et "Ma liste" désormais en haut de page), l'introduction de badges "callout" pour mettre en avant des contenus (par exemple les titres primés aux Emmy Awards), ainsi qu'une amélioration du moteur de recommandation en temps réel. Désormais, les préférences exprimées par les utilisateurs, comme le visionnage d'une bande-annonce ou un vote positif pour une série comme Wednesday, influencent immédiatement les suggestions proposées.
Source : Tech Crunch

CMA Media se positionne pour racheter Chérie 25
Le groupe CMA Media, filiale du géant maritime CMA CGM dirigé par le milliardaire Rodolphe Saadé, a signé vendredi 9 mai une promesse d'achat avec le groupe NRJ en vue de l'acquisition de la chaîne de la TNT Chérie 25. Cette annonce intervient seulement deux jours après l'entrée en négociations exclusives entre les deux parties. Elle fait suite à la décision de l'Arcom, début mai, de ne pas reconduire NRJ12 sur la TNT, affaiblissant ainsi le pôle télévision du groupe NRJ. Chérie 25, dont l'autorisation de diffusion court jusqu'en 2027, reste donc cédable jusqu'à cette date. NRJ Group a rapidement exprimé sa volonté de vendre cette chaîne afin de recentrer ses activités.
Avec Chérie 25, CMA Media renforcerait le pôle divertissement de sa branche audiovisuelle RMC BFM, qui comprend déjà RMC Story, RMC Découverte, et la plateforme digitale RMC BFM Play (rebaptisée RMC+ au premier semestre 2026). L'intégration de Chérie 25 permettrait selon le groupe d'élargir l'offre de contenus linéaires et numériques, de diversifier les cibles (notamment féminines) et de consolider l'offre publicitaire. CMA Media affirme vouloir structurer une offre cohérente autour de marques complémentaires, tout en répondant aux enjeux de renouvellement et d'attractivité de la TNT. Toutefois, la finalisation de la vente est conditionnée à l'avis des instances représentatives du personnel et à l'autorisation de l'Arcom.
Source : CMA Media

La web-série renaît sur TikTok
Retour en format vertical. Selon un article de TechCrunch publié mercredi 7 mai, la web-série, concept né sur YouTube et symbole de l'internet des années 2010, serait en passe de refaire surface sur TikTok, porté par des créateurs comme Raegan Lynch, Sydney Jo Robinson et Nicholas Flannery, qui y apportent un aspect plus narratif et cinématographique.
Ainsi, Raegan Lynch, influenceuse étasunienne, a conquis plus de 588 000 abonnés sur Instagram et 432 000 sur TikTok en quelques mois grâce à une série de vidéos journalières débutant par : "Day 25 of starting over my whole entire life." À travers sa narration et une esthétique léchée, elle raconte sa reconstruction personnelle après une rupture, dans un pays inconnu. Dans le même temps, The Group Chat, une micro-série imaginée par Sydney Jo Robinson, a rassemblé près de 100 millions de vues pour sa première saison composée de cinq vidéos. Chaque épisode raconte les échanges d'un groupe d'amis autour d'une soirée entre filles perturbée par l'arrivée inattendue d'un petit ami. Robinson incarne tous les personnages, une technique reprise aussi par Nicholas Flannery (5,5 millions d'abonnés), dont les séries parodient des tropes de films hollywoodiens.
Ces contenus répondent ainsi à une envie croissante des internautes de scénarios cohérents, sans pour autant renoncer à la brièveté du format. Chaque vidéo est pensée pour être autonome, afin d'attirer les spectateurs même s'ils découvrent l'histoire en cours de route via leur For You Page. Le phénomène n'est pas passé inaperçu auprès des marques : Alo Yoga et Little Caesars produisent désormais leurs propres microdrames. Les plateformes s'adaptent aussi. Peacock a formé quatre créateurs TikTok pour développer de nouvelles séries. TikTok songerait également à investir dans la fiction scénarisée.
En parallèle, des applications spécialisées comme DramaBox et ReelShort explosent aux États-Unis. En 2025, elles ont respectivement généré 99 et 152 millions de dollars via des achats intégrés, avec une croissance annuelle de plus de 200 %. Elles comptent chacune plus d'un million de téléchargements mensuels.
Source : TechCrunch

Le syndicat de la presse indépendante en ligne change de tête
Le Syndicat de la presse d'information indépendante en ligne (Spiil) a annoncé, mardi 13 mai, la nomination de Vianney Baudeu au poste de directeur général. Il prendra ses fonctions le 1er juillet prochain, succédant à Anne-Claire Marquet, qui a quitté ses fonctions début avril après quatre années à la tête du syndicat. Âgé de 34 ans, Vianney Baudeu est diplômé de l'École normale supérieure de Cachan (ENS Paris-Saclay) en droit, économie et gestion, ainsi que du master Affaires publiques de Sciences Po Paris. Depuis avril 2018, il occupait le poste de conseiller chargé des affaires institutionnelles et européennes à la Société civile des auteurs multimédia (Scam). Il avait auparavant travaillé à l'Arcom pendant quatre ans, d'abord à la direction juridique, puis à la direction des affaires européennes et internationales.
Le Spiil, fondé en 2009, fédère aujourd'hui 270 éditeurs de presse indépendants en ligne ou imprimée (Contexte, Brief Media, Politis, Fracas...). Sa mission consiste à promouvoir le pluralisme de l'information et de défendre les intérêts des éditeurs face aux enjeux économiques, juridiques et technologiques du secteur. Dans ses nouvelles fonctions, Vianney Baudeu devra renforcer les actions du syndicat en faveur du pluralisme de la presse indépendante, enrichir les services proposés aux éditeurs et défendre leurs intérêts face aux grandes plateformes numériques et aux acteurs de l'intelligence artificielle. Il doit ainsi mettre à profit son expérience en affaires institutionnelles et juridiques pour accompagner le développement du syndicat, au coeur d'un contexte de forte évolution du paysage médiatique.
Source : Spiil et Mind media

Contexte lance sa première verticale en anglais consacrée à l'énergie
"Cocoricow". Comme nous vous l'annoncions déjà dans une revue de l'actu du 16 avril dernier, le média spécialisé dans les politiques publiques françaises et européennes Contexte a mis en ligne mardi 13 mai sa première verticale en anglais, baptisée "Energy". Fruit d'un an et demi de développement interne, l'initiative marque l'entrée de l'entreprise dans une nouvelle dimension européenne et internationale. "Energy" est le premier produit éditorial anglophone du média, entièrement dédié aux enjeux énergétiques, un thème clé du second mandat de la Commission von der Leyen. Ce lancement doit permettre de concurrencer des acteurs bien établis comme Politico Europe, Euractiv ou encore MLex, en proposant une information ultra-spécialisée et rigoureuse à destination des professionnels des affaires publiques à Bruxelles et dans les grandes capitales européennes.
Pour bâtir cette nouvelle offre, Contexte a musclé sa rédaction bruxelloise. L'équipe, dirigée par Jack Schickler (ex-Euronews), rassemble journalistes, traducteurs et commerciaux, plusieurs d'entre eux venant tout droit de Politico. Clémentine Soilly (ex-Glassdoor) a également rejoint le projet en tant que directrice commerciale. D'autres verticales en anglais devraient suivre, en fonction des besoins exprimés par les lecteurs et des ressources disponibles. Fondé en 2013, Contexte s'est imposé en France avec un modèle économique 100 % sur abonnement, sans publicité ni événements sponsorisés. Ce choix lui garantit une indépendance éditoriale revendiquée par son PDG Jean-Christophe Boulanger, qui défend une ligne "geek", factuelle et sans influence commerciale. En 2024, l'entreprise affichait une croissance solide, avec 10,7 millions d'euros de chiffre d'affaires (+32 % sur un an), pour 14 000 lecteurs répartis dans 1 500 organisations, majoritairement issues du secteur privé.
Source : Contexte
Fin du diaporama
Sur le même sujet :
Sur le même thème
Voir tous les articles Veille et Tribune